Merl’ v’là l’ Printemps ! Ah ! salop’rie, V’là l’ monde enquier qu’est aux z’abois Et v’là t’y pas c’te putain d’ Vie Qu’a r’biffe au truc encore eun’ fois !
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La Natur’ s’achète eun’ jeunesse, A s’ déguise en vert et en bleu, A fait sa poire et sa princesse, A m’ fait tarter, moi, qui m’ fais vieux.
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V’là les poèt’s qui pinc’nt leur lyre (Malgré qu’y n’aient rien dans l’ fusil), V’là les Parigots en délire Pass’ qu’y pouss’ trois branch’s de persil !
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Pis v’là des z’éclairs, des z’orages Et d’ la puïe qui vous tombe à siaux, Rapport à d’ gros salauds d’ nuages Qu’ont pas pitié d’ mes godillots.
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Et c’est affreux et si tell’ment Malpropre, obscur et délétère, Qu’on s’ figur’rait qu’ les z’éléments Sont sous l’ régim’ parlementaire.
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Mais les salad’s, a sort’nt de terre Et les genss’ y sort’nt su’ l’ boul’vard. Les flics sort’nt de leur caractère : J’ vourais ben, moi, sortir d’ quéqu’ part !
Texte (extraits) : Jehan Rictus "Les soliloques du pauvre"
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C'est
vraiment le printemps non... pourtant on est le 7 mars et cette année
2009, les amandiers ont plus d'un mois de retard... !
|  Elle dore encore |